On connaît bien le fameux Belphégor au Louvre, mais moins le fantôme des Tuileries. Pourtant, il a bien « existé » celui-ci. Jean, surnommé l’Ecorcheur- car il travaillait dans un abattoir -, faisait quelques heures supplémentaires pour Catherine de Médicis, qui le chargeait de basses besognes. Mais le coquin finit par en savoir un peu trop. La reine commandita donc sa mort, et plusieurs hommes parvinrent, avec peine, à le tuer. Ils s’enfuirent après leur forfait, apeurés par les menaces proférés par l’Ecorcheur sur son retour futur. Quand ils revinrent ramasser le cadavre, celui-ci avait disparu ! Quelques jours plus tard, Cosme Ruggieri, l’astrologue de Catherine de Médicis, à qui on doit cette étrange tour contre la Bourse de Commerce, vit en songe un homme rouge, couvert de sang, prédisant la mort prochaine de la reine.
Depuis lors, tout au long de l’histoire de France, le fantôme rouge des Tuileries s’est manifesté à ses résidents et résidentes, annonçant l’imminence d’une catastrophe (pour celui ou celle qui le voyait bien sûr). Ainsi, Marie-Antoinette l’a vu dans sa chambre quand elle était prisonnière aux Tuileries ; Bonaparte l’a croisé la veille de la bataille de Waterloo ; Louis XVIII l’a vu quelques jours avant sa mort. On l’aperçut une dernière fois dans les flammes détruisant le palais des Tuileries en 1871. Depuis, plus de fantôme ! Peut-être que les flammes en sont venues à bout. En revanche, un autre fantôme a longtemps erré dans les rues parisiennes, celui du moine bourru qui tordait le cou de ceux mettant le nez à leur fenêtre après la tombée de la nuit. Ce fantôme, créé de toute pièce, était un argument de taille pour obliger les enfants à aller se coucher et dormir !
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Hélène Renault-Chemin | SIRET 80371480700010
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